La ferme d'Anne:

De la terre à l’assiette : un projet agroécologique innovant

Anne, entre tradition agricole et innovation durable

Avant de se lancer à son compte, Anne a construit un parcours riche et varié. Ingénieur agronome et titulaire d’un Master en Stratégie, Gestion et Finances d’Entreprise, elle a su allier son expertise en agriculture et son intérêt pour l’innovation pour relever de nombreux défis professionnels.

En 2017, elle acquiert une grande longère du XVIIe siècle, avec 8 hectares de prairies naturelles valorisées en foin. Très vite, elle pense à une nouvelle manière de valoriser ces terres, en gardant à l’esprit plusieurs priorités :

  • Créer de la valeur ajoutée (économique, environnementale et sociale),
  • Limiter l’usage d’intrants,
  • Miser sur l’innovation, notamment l’open innovation,
  • Intégrer son projet d’accueil touristique (table et chambres d’hôtes) dans la deuxième moitié de la bâtisse.

En 2019, son projet devient concret avec la création d’un verger agroforestier bio, pâturé par un troupeau de brebis allaitantes.

Parallèlement, Anne travaille depuis 2002 au sein du Groupe Coopératif Agricole Arterris, où elle manage une équipe de 30 personnes, en charge des projets de R&D et d’Innovation pour l’ensemble du groupe.

« En plantant des arbres, je souhaite, pratiquer une agriculture moins exigeante en intrants,faire aussi bien voire mieux avec moins. » 

Anne Pauhle-Massol – 

Objectifs

Le projet

Sur 4,7 hectares de terres agricoles, un projet innovant de verger à champignons va voir le jour, cultivant des Lactaires délicieux et des Lactaires sanguins, deux espèces classées parmi les meilleurs champignons comestibles.

Les arbres seront espacés de 4 mètres entre les lignes et de 3 mètres entre les arbres, pour un total de 2 729 arbres à terme (580 arbres/ha). Le verger sera entièrement enherbé, et l’entretien se fera de manière douce et naturelle grâce au pâturage d’un troupeau d’ovins. Aucun intrant ne sera utilisé, que ce soit pour la plantation ou pour la gestion du verger.

Les champignons récoltés seront commercialisés au sein d’une filière en développement avec la coopérative Vivadour, principalement sur les Grands Marchés de Toulouse et Bordeaux, mais aussi proposés aux visiteurs de la table d’hôtes, cuisinés de façon savoureuse et originale.

Les premiers résultats

Photography by Mark Ward, 
awardweddings.fr

Après la 1ère plantation (2021) :

Les arbres se sont parfaitement acclimatés à la parcelle : sur 1 371 plants, seulement 1,15 % ont été perdus, ce qui témoigne de l’efficacité du travail de plantation.

Un an après, les plants ont gagné entre 15 et 40 cm en hauteur, et leur tronc a doublé, voire triplé de volume. La croissance est au rendez-vous !

Après la 2nde plantation (2022) :

Les arbres se sont bien acclimatés à l’autre partie de la parcelle, malgré une présence plus importante de cailloux. Le taux de perte est faible, à 0,72 % pour la plantation 2021/2022.

Après presque un an, les plants ont pris 10 à 15 cm de hauteur et leur tronc a légèrement épaissi. Cela peut s’expliquer par le sécheresse intense de l’été, qui a freiné leur croissance malgré l’irrigation régulière.

Dans l’ensemble, la parcelle est en bonne santé. L’évolution des premiers plants après deux ans est très encourageante.

Après la 3ème plantation (2023) :

Aucune remarque particulière n’est à signaler sur l’ensemble de la plantation. Quelques nids de chenilles processionnaires ont été rapidement pris en charge. Bien qu’une différence de taille soit encore perceptible entre les deux parties de la plantation, la pousse est correcte.

Cette année est particulière, car la mycorhize a fructifié et les premiers champignons sont apparus. Une récolte d’environ 100 kg a été réalisée sur la première partie de la plantation, destinée à la table d’hôte du domaine et à la vente directe aux particuliers.

L’apparition des champignons dès la 3e année est un signe très encourageant pour la suite du projet. Compte tenu du bon développement des arbres, la taille des arbres débutera en avril pour éliminer les branches basses, qui gênent à la fois la récolte et l’entretien.

Ils font déjà partie du projet !​

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